Urgesat ! Top 10
23.9.09
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Sylvain
15.4.06
Mes 10 romans préférés (par ordre alphabétique d’auteur) :
Karin Boye : La kallocaïne (1940)
Une réflexion très poussée sur les mécanismes mis en oeuvre dans les sociétés totalitaires fait de ce roman un précurseur du « 1984 » de George Orwell. Coincée comme tous ses compatriotes entre les nazis allemands et les communistes russes, la suédoise Karin Boye savait de quoi elle parlait. Un texte à redécouvrir.
Orson Scott Card : La Rédemption de Christophe Colomb (1996)
Une très belle réflexion sur le christianisme et une histoire alternative passionnante.
Robert Heinlein : Révolte sur la Lune (1966)
Une révolte d’inspiration léniniste pour la liberté... il fallait oser l’imaginer. Le résultat est incroyablement intéressant.
Stephen King : Bazaar (1991)
Inspiré d’une nouvelle de Richard Matheson, ce roman est à mon avis le meilleur de Stephen King (quoique « Ça » ne soit pas loin derrière...). Une leçon à tirer de ce livre : il faut résister au mal et ce, quel qu’en soit le prix.
Georges Simenon : Maigret et le clochard (1963)
Je suis un grand admirateur de l’oeuvre de George Simenon. Maigret est un de mes héros littéraires préférés. J’aime beaucoup cette histoire d'un homme qui a choisi d'être clochard.
Extrait :
« - Il vous reste un espoir d’obtenir des aveux ?
- Aucun, admit le commissaire.
- Le clochard continuera de se taire ?
- J’en ai la conviction.
- Pour quelle raison pensez-vous qu’il choisisse cette attitude ?
C’était plus difficile à expliquer, surtout à des gens n’ayant jamais connu le petit monde qui couche sous les ponts.
- Oui, pour quelle raison ? intervenait le substitut. En somme, il a failli y passer... Il devrait, à mon sens...
Au sens d’un substitut, sans doute, qui vivait dans un appartement de Passy avec une femme et des enfants, organisait des bridges hebdomadaires et se préoccupait de son avancement et de l’échelle des traitements.
Pas au sens d’un clochard.
- Il y a quand même une justice...
Eh oui. Mais, justement, ceux qui ne craignaient pas de dormir sous les ponts, en plein hiver, bardés de vieux journaux pour se tenir chaud, ne se souciaient pas de cette justice-là.
- Vous le comprenez, vous ?
- Maigret hésitait à répondre oui, car on l’aurait sans doute regardé de travers.
- Voyez-vous, il ne croit pas qu’un procès d’assises, qu’un réquisitoire, que des plaidoiries, que la décision des jurés et que la prison soient des choses tellement importantes... »
Simenon : « Maigret et le clochard », chapitre 8.
J.R.R. Tolkien : Le seigneur des anneaux (1954-1956)
La première fois que j’ai lu cette oeuvre, je l’ai fait en quatre jours. Je la relis régulièrement avec toujours autant de plaisir.
Jack Vance : Le cycle de Tschaï (1968)
Jack Vance est un ethnologue de l’imaginaire. Les mondes qu’il imagine sont toujours à la fois exotiques et crédibles. Voici un des sommets de son oeuvre qui réunit une aventure pleine de rebondissements et la rencontre avec plusieurs espèces extraterrestres étranges et très différentes les unes des autres.
Jules Verne : L’île mystérieuse (1874-1875)
Des « Robinsons » ingénieurs naufragés sur une île déserte. Personnellement j’adore !
Vernor Vinge : La captive du temps perdu (1986)
Le mélange des genres donne parfois de bien belles choses. Prenez une enquête policière, des réflexions politiques solides, un contexte hard-science et un mystère concernant le devenir de l’espèce humaine...
Connie Willis : Sans parler du chien (1997)
A partir du roman « Trois hommes dans un bateau » de Jerome K. Jerome, Connie Willis bâtit une histoire de voyage dans le temps en forme d’enquête policière très agréable à lire et moins sombre que « Le grand livre », son autre chef d’oeuvre.
Et aussi :
Tim Powers : Les voies d’Anubis ; Abraham Merritt : Les habitants du mirage ; Tanith Lee : Le Maître des ténèbres ; Léo Malet : 120, rue de la Gare ; Carolyn J. Cherryh : Cyteen ; Philip K. Dick : Docteur Bloodmoney ; Thierry Jonquet : Mygale ; Jean-Paul Clébert : Paris insolite ; Arthur C. Clarke : Rendez-vous avec Rama ; Serge Brussolo : Le syndrome du scaphandrier ; Jean Dutourd : Au bon beurre ; Poul Anderson : La patrouille du temps ; A.D.G. : Pour venger pépère ; Ray Bradbury : Chroniques martiennes ; Pierre Mac Orlan : Le quai des brumes ; Umberto Eco : Le nom de la rose ; K.H. Scheer : Opération Astrée ; Pierre Gripari : Patrouille du conte ; Larry Niven : Protecteur ; Francis Carco : Jésus-la-Caille ; Murray Leinster : La planète oubliée ; Brian Aldiss : Croisière sans escale ; Dominique Douay : L’impasse-temps ; Jacques Sadoul : La passion selon Satan ; Daniel F. Galouye : Simulacron 3 ; Gabriel Chevallier : Clochemerle ; J.-H. Rosny Aîné : Les Xipéhuz ; Agatha Christie : Le meurtre de Roger Ackroyd ; Eric Frank Russell : La grande explosion ; Clifford D. Simak : Demain les chiens ; J. K. Rowling : Harry Potter et la coupe de feu ; Greg Egan : Isolation ; H.P. Lovecraft : L'affaire Charles Dexter Ward ; Léon Frapié : La Maternelle ; Neal Stephenson : Le samouraï virtuel ; Georges Duhamel : Vie des Martyrs 1914-1916 ; Arkadi et Boris Strougatski : L'auberge de l'alpiniste mort ; Stanislas Lem : Solaris ; Laurent Genefort : Les conquérants d'Omale ; Alan Brennert : L'échange ; A.E. Van Vogt : Les Armureries d'Isher ; Daniel Keyes : Des fleurs pour Algernon ; Hippolyte Verly : Les Socialistes au pouvoir.
Mes 10 films préférés (dans l’ordre chronologique) :
La vie est belle (Frank Capra, 1946)
C’est dans ce film que la question « Que se serait-il passé si... ? » fait sa première apparition au cinéma. Un film magique et optimiste.
Planète interdite (Fred McLeod Wilcox, 1955)
Le meilleur film de Science Fiction des années cinquante, un film culte.
Tron (Steven Lisberger, 1982)
Cyberpunk avant la lettre, ce film n’a rien perdu de sa force et de sa beauté.
Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985)
Voyager dans le temps ? Le rêve ! Une réalisation impeccable et un scénario subtil.
Terminator 2 : Le jugement dernier (James Cameron, 1991)
Beaucoup d’action et d’effets spéciaux et un excellent scénario. Version « director’s cut » bien sûr !
Heat (Mickael Mann, 1995)
Rencontre au sommet entre Al Pacino et Robert de Niro.
Star Trek : Premier contact (Jonathan Frakes, 1996)
J’aime beaucoup l’univers Star Trek. Les Borg sont peut-être les extraterrestres les plus impressionnants que la télévision et le cinéma nous aient proposés.
Le cinquième élément (Luc Besson, 1997)
Fantaisie, humour et imagination débridée font de ce film une référence.
Sixième sens (M. Night Shyamalan, 1999)
Mon film fantastique préféré.
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet, 2000)
Une belle histoire d’amour, une superbe réalisation, des effets spéciaux soignés, un scénario génial... Je crois que c’est le film que j’ai vu le plus grand nombre de fois.
Et aussi :
Le goût des autres ; Creepshow ; Jason et les Argonautes ; Predator ; Alien ; King Kong (1933) ; Jour de fête ; Jurassic Park ; Toy Story ; Ghosts of Mars ; Re-Animator ; Delicatessen ; The Rocky Horror Picture Show ; Matrix ; Christine ; Un jour sans fin ; Psychose ; La planète sauvage ; Les griffes de la nuit ; Starship Troopers ; Matrix ; L’armée des 12 singes ; Cube ; Minority Report ; Piège de cristal ; Pulp Fiction ; Casino ; Les visiteurs du soir ; Le dernier combat ; Memento ; Purple Rain ; L'emmerdeur ; Mon voisin Totoro ; The Big Lebowski ; L'inspecteur Harry ; La haine ; Le bon, la brute et le truand ; Stop Making Sens.
"C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer :
- Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien.
L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage."
in "La haine" de Mathieu Kassovitz (1995).
Mes séries télé préférées :
« The X-Files » (1993-2002) :
LA série télé par excellence. Du fantastique, de la Science Fiction, une extraordinaire diversité de scénarios, une bonne dose de paranoïa, de l’humour, bref, tout.
« Star Trek : The Next Generation » (1987-1994) :
Un futur technologique optimiste, ce n’est pas si fréquent. Cette série renoue avec l’esprit de la Science Fiction des années 50 (et c’est un compliment).
« The Twilight Zone » (1959-1964) :
« La quatrième dimension » nous révèle toute la magie de la Science Fiction de l’époque, magie brillamment mise en images par Rod Serling. Un esprit qu’on retrouve dans les meilleurs nouvelles de Richard Matheson.
« Les envahisseurs » (1967-1968) :
Une série paranoïaque sur le thème du « Ils sont parmi nous » d’autant plus efficace que l’on apprend finalement bien peu de choses sur les Envahisseurs...
« Les cinq dernières minutes » (1ère période : 1958-1973) :
Un univers complètement différent puisqu’il s’agit d’enquêtes policières dans la France des années 60, une période à la fois si proche de nous et déjà si lointaine...
« Le prisonnier » (1967) :
Un homme seul contre l’oppression, contre l’enfermement. La performance de Patrick McGoohan est devenue légendaire et...
vive l’individualisme !
« Buffy contre les vampires » (1997-2003) :
Il fallait bien que les vampires si actifs dans la littérature depuis les romans d'Anne Rice se fassent une place à la télévision. Mission accomplie avec "Buffy" !
Liens :
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Urgesat ! SF Page 2 : de l'anti-utopie.
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Bibliographie électronique.
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